Focus technique... le remplacement des joints de chaussées des ouvrages d'arts

>Les joints dits mécaniques, composés :
- d'éléments métalliques en alliage d’aluminium ou d’acier étirés, qui assurent la résistance du joint,
- de systèmes d’ancrage qui assurent la connexion à la structure de l’ouvrage,
- d'éléments en élastomères assurant l’étanchéité.

Ce type de joint est le plus répandu sur le réseau VINCI Autoroutes, sa gamme est très variée et dépend du "souffle" des ouvrages (c'est-dire le déplacement relatif maximal prévisible des deux éléments en regard, mesuré entre leurs deux positions extrêmes, ou, plus simplement l’espacement entre le bord transversal de la chaussée et celui du tablier du pont). Le souffle varie selon les températures, il est plus large en hiver et plus faible en été. Il est également déterminé par la nature du tablier (béton ou métallique) ainsi que par le biais du pont (angle entre l’axe du tablier ou de la chaussée portée) et l’axe des appuis de l’ouvrage.

>Les joints dits « souples » à revêtement amélioré :
Ces joints sont particulièrement utilisés pour des « petits » souffles ;

Aussi appelés joints de dilation, leur fonction première est de permettre à la structure du pont de se dilater pour supporter les efforts subis par l’ouvrage (température, effets du trafic…). Ils permettent également d’assurer la continuité entre le pont et la chaussée. Par ailleurs, les joints de chaussée doivent être équipés d’un système de drainage des eaux pour éviter tout risque d’infiltration sous l’étanchéité, ou de remontée d’eau sur la chaussée au droit du joint.